Du 12 mars au 1er avril 2012 – Retard + routine = rattrapage rapide

            Eh oui, même en Australie, il arrive qu’on soit pris dans la routine de la vie quotidienne. La mienne n’est pas exactement le bien connu « métro, boulot, dodo », mais c’est tout comme (sauf que souvent, c’est quand même « boulot, plage/barbecue, dodo, ce qui est plutôt pas mal !).

            Donc en gros, en résumé, rapidement : on a testé une pizzeria pas très loin qui a gagné des récompenses pour ses pizzas plutôt originales, il faut l’avouer. Notre préférée étant la « Chicken Fettucini », c’est-à-dire une pizza sur laquelle il y a des pâtes et du poulet ! (Diététiciens, s’abstenir de tout commentaire !). On a aussi mangé dans un resto de sushi fusion, plutôt pas mal mais pas donné, et dans un resto italien, correct mais pas exceptionnel !

            On a aussi voulu sortir un soir dans un bar pour une soirée spéciale backpacker (hot-dog gratuits !) mais on a fini par se retrouver dans un bar sur le toit d’un immeuble, à boire du vin ! Autant dire qu’on a changé de classe sociale en quelques instants ! On est aussi sorti dans d’autres endroits sympas, pas loin de l’auberge (on habite dans le quartier des bars et des boites. Et à Chinatown. Mélange culturel intense !) mais toujours en s’hydratant bien avant, parce que malgré tout, il vaut éviter de « boire son argent », comme ils disent ici !

            Je suis aussi allé à la plage de Scarborough avec Tiphany, nouvelle arrivée dans le groupe. C’est une super plage, grande étendue de sable blanc, eau très belle, des vagues pour les plus surfeurs d’entre nous (je vous laisse deviner dans quelle catégorie je me trouve…). Bref, un autre paradis en Australie.

            J’ai réparé mon erreur de la dernière fois en allant vraiment acheter des t-shirts (et un short quand même, malgré tout…) dans un centre commercial de magasins d’usine, où j’ai réussi à trouver une offre exceptionnelle : 4 t-shirts pour 30$ ! D’ailleurs, en parlant de magasins, j’en profite pour faire une petite parenthèse.

Interlude « Différences culturelles » numéro 2 !

            Les plus curieux d’entre vous ont peut-être consulté la page Wikipédia de l’Australie, voire lu un des livres dont j’ai parlé au tout début de ce blog. Et c’est très bien. Mais ce qu’on ne vous a pas dit, c’est qu’ici, en Australie, il n’y a pas de pièce de 1 et 2 centimes. Cela dit, les prix dans les magasins n’hésitent à s’afficher ainsi : $2,73, $5, 27, etc.

            Comment faire sans pièce de 1 et 2 centimes, me demandez-vous donc ? Eh bien c’est très simple ! Les Australiens utilisent le rounding, c’est-à-dire, arrondir le montant final des achats. Par exemple, si j’en ai pour $23,48 de courses au supermarché, je vais devoir payer $23,50. Mais si j’en ai pour $12,62, je vais seulement payer $12,60 !

            Le secret pour faire des économies (de bouts de chandelles, certes) serait de faire des calculs avant de payer pour tomber du bon côté du rounding, et gagner ainsi quelques centimes à chaque achat. Vous vous en doutez, personne ne fait ça !

Week-end du 10-11 mars 2012 – Les 3 K : Kangourous, koalas et konduite à gauche !

            Histoire de sortir un peu de notre patelin perdu de Perth, nous avions décidé d’aller faire un tour dans un parc national à environ 45 minutes au nord de la ville, j’ai nommé Yanchep National Park, connu pour abriter des koalas, spécimens australiens que nous n’avions pas encore croisés sur notre chemin de voyageurs.

            Le point de départ de cette expédition, menée d’une main de maître, était l’agence de location, pour récupérer la petite voiture le mini-bus de colonie de vacances que nous avions loué. Oui, parce que nous étions 7 (chauffeur inclus !) et que sur ces 7 personnes, une seule avait plus de 25 ans (pas de frais jeune conducteur en plus) et avait déjà conduit à gauche (le week-end d’avant, c’était encore frais donc !).

            Quelques paperasses et nous voilà tous assis dans la voiture, bien installés, prêts à affronter la circulation australienne, la course cycliste qui bloque les routes qu’on était sensé prendre, les chansons étranges que les passagères mettent à fond dans la voiture… bref, un trajet habituel qui, au final, s’est bien passé, merci à Joana, notre conductrice !

            Une fois arrivés sains et saufs à Yanchep National Park, il a fallu nous rendre à l’évidence : on nous a vendu du rêve, mais en fait, c’est pas non plus exceptionnel. Les filles diront que c’est trop cool et qu’on a vu des koalas et des kangourous, qu’on a visité une grotte avec des stalactites, des stalagmites, qu’on a fait le tour d’un lac asséché et qu’on a fini la journée en allant à la plage mais bon, j’aurais bien aimé en voir plus !

            Cela étant, la journée s’est fini sur une note très réjouissante, puisque j’ai pris le volant sur le chemin du retour, et comme vous pouvez vous en douter puisque j’écris ce message, je n’ai tué personne, je n’ai pas eu d’accident grave, et même si ça fait bizarre, j’ai assez kiffé conduire à gauche, avec tous les changements que cela implique, comme l’inversion du clignotant et de l’essui-glace, le fait qu’il faut toujours rester à gauche et qu’on double par la droite. Je suis donc prêt pour prendre la route à travers l’Australie, tel Priscilla Folle du Désert (je ne m’y connais pas assez en film sur l’Australie pour trouver une meilleure comparaison, donc si vous avez des propositions, elles sont les bienvenues !!)

Semaine du 5 au 9 mars 2012 : La bêtise est de retour, plus forte que jamais !

            Ayant commencé à travailler de façon régulière et stable à la réception de l’auberge de jeunesse ainsi qu’à la réalisation des brochures de l’entreprise de Sébastien, je n’ai pas énormément de choses à raconter (je viens de réaliser que je n’ai pas parlé des brochures avant : Sébastien, que j’avais rencontré peu après mon arrivée et qui démarre son entreprise en Australie, m’a demandé de réaliser deux brochures pour promouvoir ses circuits touristiques, une en anglais, une en français – InDesign est redevenu mon meilleur ami !)

            Cela dit, si je n’ai pas tout plein d’histoires à raconter, j’en ai une qui prouvera à ceux qui me connaissent que ce n’est pas parce que je suis à l’autre bout du monde que j’ai changé. Et là, je sais pas si c’est une bonne chose !

            Un petit élément de contexte avant de démarrer : je suis parti avec 6 t-shirts, ce qui, vous vous en doutez, est un peu une torture quand on voit l’état de remplissage de mes placards d’ordinaire. Travaillant à la réception, et étant donc à la vue de toute l’auberge de façon régulière, je me dois de ne pas être habillé trop souvent avec les mêmes vêtements, histoire de ne pas passer pour un crade.

            Ma mission était d’aller acheter un ou deux (ou trois, ou quatre !) t-shirts, pour pouvoir varier les plaisirs. Je me suis donc rendu innocemment dans la zone piétonne et commerciale de la ville, et là, vous vous en doutez, ce fut le drame…

            Déjà, concernant le nombre de magasins pour hommes, ou ayant un rayon conséquent de vêtements pour homme, je ne suis un peu cassé les dents. Il y a en une poignée, et parmi eux, très peu proposaient des choses belles / accessibles / portables. J’ai donc continué mes recherches un peu au hasard, et je me suis retrouvé au Myer, l’équivalent australien des Galeries Lafayette, quasiment.

            Il y avait bien un petit coin avec les promos de la fin de l’été, mais vous vous en doutez, ce n’est pas cette partie qui m’a le plus attiré. Je me suis retrouvé à errer parmi les boutiques de créateurs et les magasins beaucoup trop inabordables financièrement parlant, et cela contre toute la force de ma volonté (oui, vous devez y croire !).

            Et donc, là, tel un badaud des temps modernes déambulant de façon hagarde parmi les rangées de vêtements, je me retrouvé face au Saint Graal du roi Arthur, au précieux de Gollum, au dernier horcruxe de Harry Potter… Ça !

En vrai, c'est marron, et y'a une capuche grise amovible que j'ai eu la flemme de remettre pour la photo !

             Bon, je vous passe tous les détails, ce qu’il faut savoir, c’est qu’elle est belle, qu’elle me va bien et que c’est une bonne chose que les salaires australiens soient élevés !

            Maintenant, le fait est que j’ai une veste en faux cuir alors qu’il fait 30°C mais que je n’ai toujours pas de t-shirts…