Du 3 au 27 septembre 2012 : Premier mois à Margaret River (en 5 photos)

Peu de choses ont changé depuis mon dernier message, je travaille toujours dans la ferme d'oeufs pour renouveler mon visa, j'ai actuellement suffisamment d'heures pour comptabiliser 30 jours de travail (notez que je suis arrivé sur place il y a seulement 24 jours ! - j'ai déjà réduit mon temps de présence dans cette ferme de 6 jours ! C'est une bonne nouvelle ! - Non pas que j'ai hâte de partir, j'aime bien le lieu, c'est tranquille, c'est reposant, le boulot est pas palpitant mais c'est pas non plus éreintant, j'ai tous mes après-midis pour faire autre chose... Mais bon, l'appel de la ville est plus fort !)

Comme il n'y a pas de grosses nouvelles, j'ai décidé de combler en utilisant la même technique que pour raconter Bali : choisir 5 photos qui représentent plus ou moins toute l'étendue de ce que je fais, de ce que je vois, d'où je vais.

Ouvrez grand les yeux, c'est parti !

La fameuse caravane vue de l'extérieure - elle est bien protégée !

La vue que j'ai en sortant de la caravane, plutôt pas mal hein !

Un des bâtiments de la ferme, dans lequel les poules vivent

Des poulettes en liberté !

Et j'ai fait des crêpes !!

Du 17 mai au 2 septembre 2012 : 3 mois et demi en un seul billet, c'est fort en chocolat !

            Je sais, je sais, j'ai été le plus mauvais blogueur du monde après ces 4 mois d'absence sur la toile. Mais il faut être honnête, j'ai pas non plus fait grand chose d'excitant, mis à part travailler, aller faire les courses, me balader, sortir (un peu) et boire (avec modération, toujours !)

            Comme certains ont sûrement pu le voir sur Facebook, j'ai enfin quitté Perth pour aller à 300 km au Sud, à Margaret River, pour travailler dans une ferme d'oeufs... Alors je vous vois d'ici vous moquer de vous !! Ben figurez-vous que je me suis très bien adapté (pas trop le choix cela dit !) : dès le premier jour, j'ai récupéré une poule morte et hier, j'ai tué de mon propre balai une toute petite souris qui était déjà à moitié morte... BREF !

            Pour le moment, j'ai un peu touché à tout, je sais pas si je vais rester sur un type de boulot en particulier ou si je vais continuer à bouger, mais en gros, ce que je fais, c'est :
- Ramasser les oeufs dans l'enclos (c'est la partie cool, ça dure à peu près 5 minutes !)
- Récupérer les oeufs qui arrivent sur une sorte de tapis roulant (tout est automatique, c'est pour ça que récupérer les oeufs dans l'enclos prend si peu de temps, les poules savent où pondre, et ça arrive directement sur notre machine)
- Les trier, les nettoyer par catégorie (genre normal, très gros, vendable mais un peu pourri - genre la coquille est très blanche, il y a des aspérités sur la coquille... - et un peu craqués, donc invendable mais qui sont donnés à une boulangerie en échange de pain gratuit)
- Et on recommence, plusieurs fois par jour, dans différents enclos.

Ca peut être calme comme ça peut être l'horreur. Par exemple, un matin, à 7h, on a récupéré "seulement" 450 oeufs en 20 minutes, mais à 10h, on a atteint un total de 2400 oeufs en 30 minutes !! Autant vous dire qu'il faut pas trainer - et que malgré mes mains pourries, je réussis à prendre 3 oeufs à la fois par main !

            Sinon, hier, j'ai aussi préparé les commandes des restaurants et des supermarchés - bon, il fallait juste prendre les bons cartons et les mettre sur une palette (et je sais désormais utiliser un transpalette ! Je sais pas si ça va vraiment me resservir un jour mais c'est toujours ça !!) et cet après-midi, après avoir conduit un mini-van rempli d'oeufs pour le marché de demain matin (je rappelle les 3 complications combinées : conduire un mini-van, conduire avec environ 5 000 oeufs tout fragiles derrière soit, conduire à gauche), je me suis retrouvé dans une mini-usine avec des machines trieuses d'oeufs selon le calibre, et hop hop hop, qui c'est qui range les boîtes dans les cartons pour les envoyer aux magasins, c'est MOI ! (et deux autres personnes, quand même !). Et là encore, environ 5 000 - 6 000 oeufs qui ont été triés, rangés et empaquetés en moins de 2h... On ne rigole plus !

            Comme vous avez peut-être vu les photos sur Facebook, je vis maintenant dans une caravane juste pour moi, ce qui est assez marrant - pour le moment, on verra dans quelques semaines !! J'ai commencé à m'installer, encore quelques petits détails, et je serais totalement à la maison ! (Si on oublie que les toilettes et la salle de bains sont à l'extérieur, tout comme le frigo !!)

            Plus de nouvelles et de photos dans les jours à venir !

Du 8 mai au 16 mai : Alors c’est ça, Bali ?

            La préface de ce billet a pour intérêt pour vous avertir sur le contenu qui va suivre : alors oui, j’ai pas vraiment aimé Bali, mais si des générations et des générations de voyageurs ont dit que c’était quand même un petit paradis sur Terre, mon avis ne représente que ce dont j’ai pu faire l’expérience et ne reflète sûrement pas tout ce que l’île de Bali a à offrir.

            Pour faire vite, il a plu 5 jours sur 7, et le temps en général était pas au plus beau, puis j'ai pas vraiment aimé la façon dont les balinais nous interpellaient dans la rue (j'aime qu'on me laisse tranquille quand je me balade) et la façon dont ils nous prennent pour des porte-monnaie géants 99% du temps.

            Sur ce, je vous laisse sur une sélection - très stricte - de 5 photos !

Première nuit - une illusion de Paradis

Kuta - son marché, ses scooters

Des rizières - Très balinais !

Des offrandes - Très balinais aussi !

Un temple - le Temple de l'Eau, très approprié à cette semaine !

Du 1er mai au 7 mai : Alors que la France commence son mois férié, Perth entre dans l’hiver…

            On a beau savoir que c’est l’automne depuis plus d’un mois, que les jours raccourcissent franchement et que les soirées s’accompagnent désormais obligatoirement d’une petite veste, c’est toujours un choc d’y être confronté plusieurs jours de suite sous sa forme la plus mesquine qui soit : la pluie !

            Je pourrais donc utiliser l’excuse de la pluie pour expliquer mon manque d’activité durant cette semaine, mais de la même façon que les avancées de toitures protégeaient du soleil au plus fort de l’été, elles protègent également de la pluie pendant les mois les moins sympas de l’année. Cependant, il faut dire qu’un temps gris, des gens en petit pull sous la pluie et, de temps en temps, l’orage ne donnent pas spécialement envie de mettre le moindre doigt de pied dehors.

            J’ai donc profité de cette semaine de tranquillité pour avancer grandement dans ce chef d’œuvre littéraire que sont Les Liaisons dangereuses, de Laclos, tout en en gardant un peu pour Bali, parce que, règle n°2 des voyages : Toujours avoir quelque chose à lire pour quelques heures ! (La règle n°1 étant évidemment : Toujours avoir ses papiers et ses billets sur soi !).

            Un événement important du week-end précédent mon départ à Bali a quand même été une sortie au Bird, un petit barounet bien sympathique à même pas 150 mètres de l’auberge, avec Fabien, Vanessa et Aline. Une ok, deux bouteilles de vin, des gens sympas pour discuter et de la bonne musique live, ce qui aura été l’occasion de découvrir Amanda Merdzan, que vous pouvez écouter sur son Myspace : http://www.myspace.com/amandamerdzan.

            J’ai aussi assisté à deux événements tragiques, dramatiques, bouleversants…

1/ Les filles en train de manger chez Hungry Jack

Euh... Bon appétit ?

2/ La métamorphose de Charlito en Leïla des bois enchantés

Bref, une semaine bien remplie malgré tout !

Du 1er avril au 30 avril : Plein de bonnes résolutions, mais pas pour tout de suite !

            Pour ne pas changer, je suis encore en méga retard sur ce blog, donc je vais faire un message sur tout le mois d’avril, qui de toute façon n’a pas été rempli d’événements particulièrement palpitants, même si tout plein de petites choses se sont passées.

            Par où commencer donc ? Avril était le mois des jours féries ici en Australie, où on a eu la chance d’en cumuler trois en à peine plus de deux semaines (enfin, ceux qui ne bossaient pas ont eu la chance d’en profiter) : Good Friday, vendredi 6 avril, le vendredi avant Pâques ; le lundi de Pâques, lundi 9 – ceux qui ont suivi ont compris qu’il s’agissait d’un week-end de 4 jours – et ANZAC Day, l’équivalent australien et néo-zélandais de notre 8 mai, mais le 25 avril. Bien évidemment, j’étais derrière mon comptoir de la réception pendant ces trois jours, donc je n’ai pas pu en profiter pour aller vadrouiller à l’autre bout du Western Australia (qui de toute façon est beaucoup trop grand pour aller vadrouiller en 4 jours seulement – un des premiers trucs trop cool à faire en allant vers la Nord est déjà à 8h de route, c’est pratique pour faire un rapide coucou aux dauphins… !)

            Charlito, le fameux, le plus grand (pour rappel, 1m99 et demi) a emménagé dans la chambre 3, aussi surnommée (uniquement par moi) la meilleure chambre du monde (ou chambre du bonheur, au choix). Depuis ce jour, il agit de façon étrange : il ne dort pas la nuit (mais le jour) ; il boit 1 litre de RedBull (et ne dort pas pendant 38 heures, ceci expliquant sûrement cela !) ; il mange des chips par lot de 20 ; il passe sa tête par le rebord du lit afin de regarder ce que je fais (sauf que je dors en dessous, donc ça peut faire peur) et il fait des blagues de plus en plus nulles (la dernière en date étant : « C’est jaunâtre, comme les Jaunâtre Brothers »…) Bref, passons !

            Le mois d’avril a aussi vu l’arrivée de plusieurs membres de la French Team, notamment Xavier et Kelly (qui sont déjà repartis vers des cieux plus cléments et plus chauds), mais surtout Fabien et Vanessa, tout deux vivant en colocation à Shenton Park, à quelques arrêts de train/RER de Perth. Étant toujours motivés pour sortir (=boire un verre), ils ont de suite trouvés leur place parmi nous.

C’est d’ailleurs en la compagnie de Fabien (puis d’Aline quelques heures plus tard, par le grand des hasards !) que j’ai effectué ma découverte de Fremantle, une ville à 30 minutes au sud de Perth, où je comptais aller dès mon arrivée mais qui aura attendu plus de 2 mois que je daigne lui faire de la place dans mon agenda ! Plusieurs raisons à cela : il faisait beau et chaud, donc on allait à la plage – 1. J’avais entendu parler du fameux marché de Fremantle, mais il n’a lieu que le week-end – 2. Je suis une méga feignasse – 3.

Bref, le 21 avril, cette méprise fut réparée, malgré le mauvais temps qui pesait sur la ville, très belle au demeurant. Nous sommes donc allé au marché (très joli et coloré, et qui donne faim !), nous avons déambulé dans de charmantes petites rues, nous avons mangé comme des gros (fish and chips pour moi et burger de la mort qui tue sa belle-mère pour Fabichou), nous avons vu des faux tournesols en 3D (il a fallu toute la patience d’Aline pour expliquer à Fabien que la 3D marchait mieux en se mettant dans les traces qui indiquaient « 3D ») puis nous avons fait de la balançoire (quelqu’un a un problème ?) avant de retrouver Vanessa et d’aller boire un verre. La soirée a continué plus tard et dans un autre lieu, mais ce n’est pas là l’intérêt de ce blog ! Quelques photos pour illustrer tous ces propos.

            Ce sera tout pour aujourd’hui, et comme je pars pour Bali dans quelques heures, ne vous attendez pas à avoir d’autres nouvelles avant une bonne semaine. Mais le mois de mai sera plus intéressant sur ce blog !

Du 12 mars au 1er avril 2012 – Retard + routine = rattrapage rapide

            Eh oui, même en Australie, il arrive qu’on soit pris dans la routine de la vie quotidienne. La mienne n’est pas exactement le bien connu « métro, boulot, dodo », mais c’est tout comme (sauf que souvent, c’est quand même « boulot, plage/barbecue, dodo, ce qui est plutôt pas mal !).

            Donc en gros, en résumé, rapidement : on a testé une pizzeria pas très loin qui a gagné des récompenses pour ses pizzas plutôt originales, il faut l’avouer. Notre préférée étant la « Chicken Fettucini », c’est-à-dire une pizza sur laquelle il y a des pâtes et du poulet ! (Diététiciens, s’abstenir de tout commentaire !). On a aussi mangé dans un resto de sushi fusion, plutôt pas mal mais pas donné, et dans un resto italien, correct mais pas exceptionnel !

            On a aussi voulu sortir un soir dans un bar pour une soirée spéciale backpacker (hot-dog gratuits !) mais on a fini par se retrouver dans un bar sur le toit d’un immeuble, à boire du vin ! Autant dire qu’on a changé de classe sociale en quelques instants ! On est aussi sorti dans d’autres endroits sympas, pas loin de l’auberge (on habite dans le quartier des bars et des boites. Et à Chinatown. Mélange culturel intense !) mais toujours en s’hydratant bien avant, parce que malgré tout, il vaut éviter de « boire son argent », comme ils disent ici !

            Je suis aussi allé à la plage de Scarborough avec Tiphany, nouvelle arrivée dans le groupe. C’est une super plage, grande étendue de sable blanc, eau très belle, des vagues pour les plus surfeurs d’entre nous (je vous laisse deviner dans quelle catégorie je me trouve…). Bref, un autre paradis en Australie.

            J’ai réparé mon erreur de la dernière fois en allant vraiment acheter des t-shirts (et un short quand même, malgré tout…) dans un centre commercial de magasins d’usine, où j’ai réussi à trouver une offre exceptionnelle : 4 t-shirts pour 30$ ! D’ailleurs, en parlant de magasins, j’en profite pour faire une petite parenthèse.

Interlude « Différences culturelles » numéro 2 !

            Les plus curieux d’entre vous ont peut-être consulté la page Wikipédia de l’Australie, voire lu un des livres dont j’ai parlé au tout début de ce blog. Et c’est très bien. Mais ce qu’on ne vous a pas dit, c’est qu’ici, en Australie, il n’y a pas de pièce de 1 et 2 centimes. Cela dit, les prix dans les magasins n’hésitent à s’afficher ainsi : $2,73, $5, 27, etc.

            Comment faire sans pièce de 1 et 2 centimes, me demandez-vous donc ? Eh bien c’est très simple ! Les Australiens utilisent le rounding, c’est-à-dire, arrondir le montant final des achats. Par exemple, si j’en ai pour $23,48 de courses au supermarché, je vais devoir payer $23,50. Mais si j’en ai pour $12,62, je vais seulement payer $12,60 !

            Le secret pour faire des économies (de bouts de chandelles, certes) serait de faire des calculs avant de payer pour tomber du bon côté du rounding, et gagner ainsi quelques centimes à chaque achat. Vous vous en doutez, personne ne fait ça !