mardi 28 février 2012

Week-end du 18-19 février 2012 – Un week-end australien en février, ça donne quoi ?


            Bon, je vais pas vous mentir, un week-end australien en février, c’est un week-end français en février, mais en version plus estivale et plus exotique.

Pour ma part, ça a commencé par un accompagnement des sportifs (Yonel et Charlito) au parc du bout de la rue (le même que la veille), et pendant que certains faisaient travailler leurs muscles et augmentaient leur rythme cardiaque, je prenais des photos de ce petit bout de verdure entourés d’immeubles (pas plus haut que quelques étages, mais des immeubles quand même).

Un arbre qui n'a pas encore bronzé de partout...
Après un repas et une pause bien mérités (que ce soit pour les sportifs ou l’accompagnant), l’heure tant attendue est arrivée : celle d’aller à la plage pour la première fois ! Et pas n’importe quelle plage, celle de Cottlesloe, dont on parle dans tous les guides et sur Internet (C’est la Venice Beach de la côte ouest australienne quoi !). Bon, je vais pas trop m’étendre sur le sujet, ça reste une plage… avec du sable blanc et fin, une eau chaude et transparente, et le bonus australien : les sauveteurs/ses et les surfeurs/surfeuses avec leurs planches de surf, leurs cheveux blonds et leur peau bronzée. Bref, une plage comme tous les plages du monde. (Même à 18 000 km, je sens quelque chose… de la jalousie ? ahaha)

Il y avait teeelllleeeement de monde !
Petit bonus qu’on s’attendrait plus à voir aux États-Unis qu’en Australie (mais qui, dans tous les cas, reste beauf – ou mafieux, on a longuement hésité sur le sujet – et ne reflète pas l’esprit général du pays – j’espère !) : l’arrivée en limousine sur la plage avec le couple de mariés et leurs 6 demoiselles et garçons d’honneur, tous tenant dans la main une bouteille de bière. Mention spéciale pour les hommes, qui avaient, dans leur main libre, un cigare. De là vient notre hésitation sur le côté mafieux de la chose. Mais je vous laisse admirer.

Beauf nouveau riche ? Mafia ? Telle est la question.
Le soir, pour célébrer ce mariage auquel nous n’avons pas été invité, nous sommes allé boire un verre (1 verre, littéralement, vu les prix) dans un bar un peu plus bas dans la rue, le Brass Monkey, qui s’avère être un endroit assez sympa, avec une terrasse intérieure plutôt grande et qui relie deux bars/resto différents. Ce message va être très long, alors je note dans un coin de ma tête de vous préparer un interlude « Différence culturelle » sur les Australiens, les bars et l’alcool.

Le dimanche, c’était journée promenade, comme ça aurait pu l’être en France.  Bon, il faut dire que cette promenade avait pour but avoué d’aller voir les kangourous dans un parc à la sortie de la ville, mais quand même, ça reste une balade !

Sur les conseils – que nous croyions alors avisés – d’Enora, une amie de Yonel, nous voilà dans le bus gratuit qui nous déposera quasiment devant les kangourous. Sauf que non, on s’est retrouvé à une bonne demi-heure de marche du bon endroit ! Ce qui techniquement n’est pas si grave, puisqu’on a pu découvrir de nouveaux endroits, et surtout, voir des choses particulièrement sympathiques. Je passe sur les jolies maisons, les oiseaux trop mignons ou les équipements de sport en libre service qui longent le fleuve ; ce dont je veux parler ici, c’est ce match, improbable, auquel on a commencé à assister : un match de Quidditch !!!

Les fans de Harry Potter ont directement fait un bond, les autres regardent l’écran d’un air poli, mais pour ceux qui ne connaissent pas (ou ne se rappellent pas), le Quidditch, c’est le sport préféré des sorciers, qui se joue sur des balais volants, avec 4 balles et trois anneaux de chaque côté du terrain dans lesquels il faut marquer les buts.

Bon, il faut être honnête, ce n’est pas parce qu’on est de l’autre côté de la planète (et que par conséquent, les gens marchent la tête en bas) que les australiens peuvent voler (malheureusement, d’ailleurs). Ils couraient sur le terrain en tenant leur « balai » (= vrai manche à balai, bout de bois, tige quelconque…) entre les jambes et en s’envoyant les balles. D’ailleurs, un des joueurs est parti chercher le Vif d’Or jusque dans le fleuve. C’est que ça aime bien se cacher, ces bestioles là.

Bref, après cette interlude magique, aux sens propre et figuré, nous avons repris notre promenade le long du fleuve jusqu’à arriver sur Heirisson Island, l’île qui abrite l’espace dans lequel les kangourous vivent.

La preuve !
Sauf que, bien évidemment, il aurait été trop facile de les trouver de suite. Pour vous donner une idée, si l’île était un carré, l’entrée du parc des kangourous serait en bas à gauche. Donc forcément, on est parti d’abord en haut à gauche, puis on a continué en haut à droite, avant de descendre en bas à droite, de perdre deux membres démotivés de l’expédition, puis d’arriver, enfin, en bas à gauche.

Une chasse digne des plus grands safaris s’ensuivit afin de retrouver la trace des marsupiaux, que nous pensions tapis dans un coin, prêts à nous tomber dessus, nous, pauvres touristes fatigués par une marche longue de milliers de kilomètres et totalement dépourvus d’armes autres qu’un appareil photo, une bouteille d’eau ou encore un carnet de 96 pages.

Là encore, soyons honnête, les monstres assoiffés de vengeance que nous pensions rencontrer n’étaient que de pauvres bêtes en captivité, broutant tranquillement leur herbe, tels nos braves vaches normandes (des vaches qui feraient des bonds pour se déplacer, ceci dit).

Comme des vaches, vous voyez, j'ai pas menti !
Cela étant, il faut aussi prendre en compte que ces six pauvres kangourous sont tellement habitués à la présence humaine qu’ils devaient un peu s’en foutre de nous, donc ils ont continué à faire leur vie, tranquillement. Voire très tranquillement pour certains…

C'était peut-être l'heure de la sieste, allez savoir.
Donc voilà, une bonne chose de faite. Comme je l’ai déjà dit autour de moi, je ne coche qu’à moitié la case « Voir des kangourous », parce qu’ils étaient en captivité, et que c’est ceux en liberté qui comptent vraiment (ceux qui mettent des coups de poings pour de vrai quoi !)

1 commentaire:

  1. moi aussi j'étais sur la plage avec mes neveux en Février : bon il faisait froid et la mer était gelée donc on l'a juste regardée mais je refuse d'être jalouse de ton expérience :p

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