lundi 20 février 2012

Yihhhaaaaa ! A l'assaut de Perth !


Mardi 14 février 2012 – Mercredi 15 février 2012 : Promenades, démarches administratives et découvertes en tous genres

Après cette douche bien méritée, vu qu’il n’était que 19h, j’ai décidé d’aller me promener un peu dans les environs, histoire de voir dans quel endroit je me trouvais. Ceux qui me connaissent savent que, généralement, quand je pars me balader dans un lieu que je ne connais pas, je me perds. Bon, c’est un peu triste, mais c’est ce qui est arrivé. Pour me justifier, on peut dire que je n’avais pas vraiment de but précis, donc c’était une perte « délibérée »…

Tout ça pour dire que je suis parti un peu à l’aventure dans la ville, en redescendant vers la Swan River, avec pour idée générale d’aller à Kings Park, le grand parc qui donne sur le centre de Perth et ses buildings. Techniquement, après vérification ultérieure, j’étais sur le bon chemin, mais je ne suis pas allé assez loin pour y arriver. En même temps, il commençait à faire nuit, et quand je me suis posé sur un banc pour prendre une photo d’un pont en bois enjambant un étang et que j’ai vu une araignée s’éloigner de moi, je me suis dit qu’il ne fallait pas que j’oublie que j’étais en Australie, et que toute bestiole est potentiellement dangereuse (oui, même quand elle s’éloigne. Elle pourrait prendre de l’élan pour m’agresser.)

Bref, je suis donc retourné vers la ville, histoire d’être plus en sécurité (tout est relatif, mais j’ai moins peur de me faire écraser par une voiture que de me faire piquer par une araignée). J’ai donc arpenté les trottoirs (tel un prostitué des temps modernes) histoire de découvrir la ville, les magasins et pouvoir ensuite me repérer plus facilement. Quelques petites courses plus tard et un arrêt devant un écran géant en plein air diffusant des courts-métrages, j’ai continué ma découverte de la ville en explorant les alentours de l’auberge. Après cette petite balade au frais, mais qui fait quand même transpirer, il est temps d’aller se coucher pour affronter la première vraie journée sur le sol australien.

Diffusion de courts métrage devant le Pica (musée de la photo)
Le lendemain matin, réveil vers 9h, soit une nuit de presque 10h, je suis à peine plus élevé que ma moyenne parisienne de chômeur. Après un petit déjeuner et une bonne douche (parce qu’il fait déjà chaud, et que de toute façon, après 24h sans douche parce que avion, aéroport et transport, on se sent toujours plus vivant après une douche), je suis parti pour en finir avec toutes les démarches administratives qui étaient nécessaires et que méritaient d’être effectuées au plus tôt. En clair, cela revient à dire que je suis allé à la banque pour ouvrir un compte, ou plutôt 3 d’ailleurs : un compte courant, un compte épargne et un compte pour la retraite.

Interlude « Différences culturelles et administratives » numéro 1 !

Parce qu’en Australie, la retraite n’est pas incluse dans le salaire – si j’ai tout bien compris – mais est versée par l’employeur séparément. Le problème étant que, si on n’a pas ce compte personnel spécial, chaque employeur pour lequel on a travaillé ouvre un compte pour déposer le montant qui nous est dû. En clair, cela veut dire qu’à la fin, si on a travaillé pour 10 employeurs différents, notre fonds retraite va être disséminé dans 10 comptes différents, dans des banques différentes, et qu’il faudra donc multiplier par 10 les démarches pour récupérer ces sommes. Autant dire que c’est la galère.
Donc j’ai ouvert ces 3 comptes avec l’aide de Deb, ma très gentille conseillère, qui a elle aussi vécu dans le Colorado quelques temps. Donc forcément, c’est plus facile pour avoir une conversation autre que « Vous êtes arrivé quand ? » et « Vous comptez rester combien de temps ? ».

Une fois cette première étape terminée, je suis parti en direction de ma deuxième étape : le téléphone portable (oui, c’est plus important que d’avoir un Tax File Number, un numéro de sécurité sociale pour pouvoir bosser !). Je suis donc allé chez Vodafone, opérateur téléphonique international présent à la fois en Europe, aux États-Unis, et donc en Océanie, pour prendre une carte prépayée (les forfaits étant uniquement pour les personnes ayant un statut un peu plus permanent que mon visa) et un téléphone – tactile, Oh My God, je suis passé du côté obscur de la force.

Mon précieux en main, je suis parti en direction de front de mer – ou de fleuve serait plus correct – pour me balader un peu et profiter d’un cadre idyllique pour allumer mon portable pour la première fois et charger mon premier crédit téléphonique. Sauf que bien évidemment, tout ne s’est pas passé comme prévu : après avoir innocemment mis en plus tout ce qui était nécessaire, j’ai appelé le numéro spécial (1511 pour les curieux) pour charger mon compte avec le code fourni. Et là, je me suis retrouvé renvoyé vers une plateforme téléphonique (ici, ce sont les Indiens qui travaillent pour les hotlines) qui m’a annoncé, après moult recherches de code je-sais-pas-quoi, que le numéro de téléphone que la dame de Vodafone m’avait donné n’était pas bon, et que donc, mon vrai numéro n’était pas actif… C’est forcément beaucoup plus dur à recharger !

Mais le monsieur de la hotline a été gentil et m’a dit qu’il s’en occupait et qu’il m’envoyait un texto pour m’avertir de quand ce serait fait, avec mon numéro de téléphone inclus, pour que je puisse le donner aux gens autour de moi, ce qui peut s’avérer plus facile pour être contacté. À peine plus d’une vingtaine de minutes – le temps pour moi de commencer à comprendre comment fonctionne le diabolique téléphone tactile – je reçois le texto-libération et je peux enfin charger mon compte et commencer à appeler le monde entier !!

Une fois tout ces épreuves téléphoniques passées, j’ai envoyé un message à Natacha, que j’avais rencontré sur Internet puis dans un bar à Paris, et qui loge dans la même auberge que moi, tout en retournant à la fameuse auberge pour déposer mes affaires nouvellement acquises. La chaleur du début de l’après-midi étant difficilement supportable pour quelqu’un qui, 30 heures plus tôt, vivait dans des températures 36 degrés inférieures, j’ai décidé de rester à l’intérieur, histoire de laisser passer le plus gros de la chaleur.

Tranquillement installé dans la salle à manger de l’auberge, je reçois une réponse de Natacha, qui se trouve elle aussi dans l’auberge. On se retrouve donc, puis après une petite discussion, on décide d’aller en ville pour faire quelques courses (je ferais un post spécial sur les supermarchés et les prix pratiqués, ça va vous donner envie d’aller faire le plein de bouffe en France !) et discuter un peu plus de ce qu’il y a à faire dans le coin, des boutiques de la zone piétonne, des gens de l’auberge… Bref, premier check-up de la situation.

En rentrant, on passe par ma chambre et, parlant français, on attire l’attention d’un autre français dans ma chambre, Yonel, avec qui on sympathise, et je continue à discuter avec lui dans la salle à manger, sans Natacha, qui est partie travailler. Lui aussi est super cool et je suis bien content d’avoir fait sa rencontre. Après le service de Natacha, on décide de manger (délicieux spaghettis et sauce tomate-mozza !), et on rencontre un couple de français – Yann et Sonia – qui nous racontent le mois qu’ils viennent de passer en Australie (et qui nous montrent des photos et des vidéos d’araignées… J’ai envisagé à ce moment-là de m’acheter une combinaison intégrale pour éviter tout contact direct avec ces bestioles dégueulasses) puis on ressort pour aller faire un tour en ville, dans la « fraicheur » de la soirée de Perth ! Une première journée réussie !

3 commentaires:

  1. eh ben dis-donc, que d'infos !! je suis archi hyper contente pour toi mon fiancé tout a l'air super...sauf cette histoire de retraite, j'ai l'impression qu'il n'y aura aucune solution satisfaisante à ce sujet hahaha tu remarques que ton arrivée coïncidait avec la date de la Saint Valentin : j'ai pensé à toi ;) sinon continue à nous poster plein de trucs, j'adore et quand tu seras devenu un pro des lieux je passerai te faire un coucou !!! bisouxxx

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  2. Tu assouvies notre curiosité en nous donnant le num pour recharger ton portable mais pas ton numero!!!! Cool je suis content.... Bon on va essayer de se voir quand meme!!!! Je monte sur shangai en octobre....
    Alle hate de lire le prochain episode!!! Bisous

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  3. Alors comme ça on sympathise avec les frouzes! Bravo ^^ Bizouxxx mon raphou et continue à nous donner des news.

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