Mardi
14 février 2012 – Mercredi 15 février 2012 : Promenades, démarches
administratives et découvertes en tous genres
Après cette douche
bien méritée, vu qu’il n’était que 19h, j’ai décidé d’aller me promener un peu
dans les environs, histoire de voir dans quel endroit je me trouvais. Ceux qui
me connaissent savent que, généralement, quand je pars me balader dans un lieu
que je ne connais pas, je me perds. Bon, c’est un peu triste, mais c’est ce qui
est arrivé. Pour me justifier, on peut dire que je n’avais pas vraiment de but
précis, donc c’était une perte « délibérée »…
Tout ça pour dire
que je suis parti un peu à l’aventure dans la ville, en redescendant vers la
Swan River, avec pour idée générale d’aller à Kings Park, le grand parc qui
donne sur le centre de Perth et ses buildings. Techniquement, après
vérification ultérieure, j’étais sur le bon chemin, mais je ne suis pas allé
assez loin pour y arriver. En même temps, il commençait à faire nuit, et quand
je me suis posé sur un banc pour prendre une photo d’un pont en bois enjambant
un étang et que j’ai vu une araignée s’éloigner de moi, je me suis dit qu’il ne
fallait pas que j’oublie que j’étais en Australie, et que toute bestiole est
potentiellement dangereuse (oui, même quand elle s’éloigne. Elle pourrait
prendre de l’élan pour m’agresser.)
Bref, je suis donc
retourné vers la ville, histoire d’être plus en sécurité (tout est relatif,
mais j’ai moins peur de me faire écraser par une voiture que de me faire piquer
par une araignée). J’ai donc arpenté les trottoirs (tel un prostitué des
temps modernes) histoire de découvrir la ville, les magasins et pouvoir
ensuite me repérer plus facilement. Quelques petites courses plus tard et un
arrêt devant un écran géant en plein air diffusant des courts-métrages, j’ai
continué ma découverte de la ville en explorant les alentours de l’auberge. Après
cette petite balade au frais, mais qui fait quand même transpirer, il est temps
d’aller se coucher pour affronter la première vraie journée sur le sol
australien.
Diffusion de courts métrage devant le Pica (musée de la photo) |
Le lendemain matin,
réveil vers 9h, soit une nuit de presque 10h, je suis à peine plus élevé que ma
moyenne parisienne de chômeur. Après un petit déjeuner et une bonne douche
(parce qu’il fait déjà chaud, et que de toute façon, après 24h sans douche
parce que avion, aéroport et transport, on se sent toujours plus vivant après
une douche), je suis parti pour en finir avec toutes les démarches
administratives qui étaient nécessaires et que méritaient d’être effectuées au
plus tôt. En clair, cela revient à dire que je suis allé à la banque pour
ouvrir un compte, ou plutôt 3 d’ailleurs : un compte courant, un compte
épargne et un compte pour la retraite.
Interlude « Différences culturelles et
administratives » numéro 1 !
Parce qu’en
Australie, la retraite n’est pas incluse dans le salaire – si j’ai tout bien
compris – mais est versée par l’employeur séparément. Le problème étant que, si
on n’a pas ce compte personnel spécial, chaque employeur pour lequel on a
travaillé ouvre un compte pour déposer le montant qui nous est dû. En clair,
cela veut dire qu’à la fin, si on a travaillé pour 10 employeurs différents,
notre fonds retraite va être disséminé dans 10 comptes différents, dans des
banques différentes, et qu’il faudra donc multiplier par 10 les démarches pour
récupérer ces sommes. Autant dire que c’est la galère.
Donc j’ai ouvert
ces 3 comptes avec l’aide de Deb, ma très gentille conseillère, qui a elle
aussi vécu dans le Colorado quelques temps. Donc forcément, c’est plus facile
pour avoir une conversation autre que « Vous êtes arrivé
quand ? » et « Vous comptez rester combien de
temps ? ».
Une fois cette
première étape terminée, je suis parti en direction de ma deuxième étape :
le téléphone portable (oui, c’est plus important que d’avoir un Tax File Number, un numéro de sécurité
sociale pour pouvoir bosser !). Je suis donc allé chez Vodafone, opérateur
téléphonique international présent à la fois en Europe, aux États-Unis, et donc
en Océanie, pour prendre une carte prépayée (les forfaits étant uniquement pour
les personnes ayant un statut un peu plus permanent que mon visa) et un
téléphone – tactile, Oh My God, je suis passé du côté obscur de la force.
Mon précieux en
main, je suis parti en direction de front de mer – ou de fleuve serait plus
correct – pour me balader un peu et profiter d’un cadre idyllique pour allumer
mon portable pour la première fois et charger mon premier crédit téléphonique.
Sauf que bien évidemment, tout ne s’est pas passé comme prévu : après
avoir innocemment mis en plus tout ce qui était nécessaire, j’ai appelé le
numéro spécial (1511 pour les curieux) pour charger mon compte avec le code
fourni. Et là, je me suis retrouvé renvoyé vers une plateforme téléphonique
(ici, ce sont les Indiens qui travaillent pour les hotlines) qui m’a annoncé,
après moult recherches de code je-sais-pas-quoi, que le numéro de téléphone que
la dame de Vodafone m’avait donné n’était pas bon, et que donc, mon vrai numéro
n’était pas actif… C’est forcément beaucoup plus dur à recharger !
Mais le monsieur de
la hotline a été gentil et m’a dit qu’il s’en occupait et qu’il m’envoyait un
texto pour m’avertir de quand ce serait fait, avec mon numéro de téléphone
inclus, pour que je puisse le donner aux gens autour de moi, ce qui peut
s’avérer plus facile pour être contacté. À peine plus d’une vingtaine de
minutes – le temps pour moi de commencer à comprendre comment fonctionne le
diabolique téléphone tactile – je reçois le texto-libération et je peux enfin
charger mon compte et commencer à appeler le monde entier !!
Une fois tout ces
épreuves téléphoniques passées, j’ai envoyé un message à Natacha, que j’avais
rencontré sur Internet puis dans un bar à Paris, et qui loge dans la même
auberge que moi, tout en retournant à la fameuse auberge pour déposer mes
affaires nouvellement acquises. La chaleur du début de l’après-midi étant
difficilement supportable pour quelqu’un qui, 30 heures plus tôt, vivait dans
des températures 36 degrés inférieures, j’ai décidé de rester à l’intérieur,
histoire de laisser passer le plus gros de la chaleur.
Tranquillement
installé dans la salle à manger de l’auberge, je reçois une réponse de Natacha,
qui se trouve elle aussi dans l’auberge. On se retrouve donc, puis après une
petite discussion, on décide d’aller en ville pour faire quelques courses (je
ferais un post spécial sur les
supermarchés et les prix pratiqués, ça va vous donner envie d’aller faire le
plein de bouffe en France !) et discuter un peu plus de ce qu’il y a à
faire dans le coin, des boutiques de la zone piétonne, des gens de l’auberge…
Bref, premier check-up de la
situation.
En rentrant, on
passe par ma chambre et, parlant français, on attire l’attention d’un autre
français dans ma chambre, Yonel, avec qui on sympathise, et je continue à
discuter avec lui dans la salle à manger, sans Natacha, qui est partie
travailler. Lui aussi est super cool et je suis bien content d’avoir fait sa
rencontre. Après le service de Natacha, on décide de manger (délicieux
spaghettis et sauce tomate-mozza !), et on rencontre un couple de français
– Yann et Sonia – qui nous racontent le mois qu’ils viennent de passer en
Australie (et qui nous montrent des photos et des vidéos d’araignées… J’ai
envisagé à ce moment-là de m’acheter une combinaison intégrale pour éviter tout
contact direct avec ces bestioles dégueulasses) puis on ressort pour aller
faire un tour en ville, dans la « fraicheur » de la soirée de
Perth ! Une première journée réussie !
eh ben dis-donc, que d'infos !! je suis archi hyper contente pour toi mon fiancé tout a l'air super...sauf cette histoire de retraite, j'ai l'impression qu'il n'y aura aucune solution satisfaisante à ce sujet hahaha tu remarques que ton arrivée coïncidait avec la date de la Saint Valentin : j'ai pensé à toi ;) sinon continue à nous poster plein de trucs, j'adore et quand tu seras devenu un pro des lieux je passerai te faire un coucou !!! bisouxxx
RépondreSupprimerTu assouvies notre curiosité en nous donnant le num pour recharger ton portable mais pas ton numero!!!! Cool je suis content.... Bon on va essayer de se voir quand meme!!!! Je monte sur shangai en octobre....
RépondreSupprimerAlle hate de lire le prochain episode!!! Bisous
Alors comme ça on sympathise avec les frouzes! Bravo ^^ Bizouxxx mon raphou et continue à nous donner des news.
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